Le terme d’addiction renvoie \u00e0 l’accoutumance et conduit le sujet addict \u00e0 un \u00e9tat de d\u00e9pendance. Ce dernier serait l’\u00ab esclave \u00bb d’un comportement (jeu d’argent, internet, etc.) ou d’une substance (alcool, drogue…) sans lequel il se trouve dans une souffrance profonde.
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L’addiction aux substances implique la consommation de substances psychoactives qui sont class\u00e9es en trois types \u00e0 savoir, les substances dont la vente et la consommation sont licites. Il s’agit entre autres, du tabac et de l’alcool. Il y a ensuite, l’addiction \u00e0 des substances psychotropes qui sont des m\u00e9dicaments ayant la capacit\u00e9 d’agir directement sur le cerveau notamment les antid\u00e9presseurs ou encore les anxyoliques. Et enfin, on note l’addiction \u00e0 des substances illicites comme la drogue. Le tabac et l’alcool sont des produits qui, selon les statistiques, rendent tr\u00e8s rapidement accros. Quant au cannabis, sa consommation n’est pas autoris\u00e9e en France, et dans de plusieurs pays \u00e9galement, et cela, m\u00eame si cette substance ne pr\u00e9sente qu’un moindre potentiel addictif. Les drogues illicites dites \u00ab fortes \u00bb, dont la coca\u00efne, l’ecstasy ou encore l’h\u00e9ro\u00efne sont les substances qui rendent les consommateurs fortement addicts. Dans tous les cas, ces substances peuvent causer des dommages psychologiques graves si un traitement et une prise en charge par un sp\u00e9cialiste ne sont pas indiqu\u00e9s rapidement.<\/p>\n
Aujourd’hui, un grand nombre de conduites d\u00e9mesur\u00e9es sont consid\u00e9r\u00e9es comme d\u00e9pendances, et cela principalement \u00e0 cause d’une ressemblance symptomatologique, d’une superposition des facteurs de risque et d’une r\u00e9ponse propice aux concours psychiques initialement d\u00e9velopp\u00e9s pour traiter les d\u00e9pendances aux substances. Parmi les comportements les plus fr\u00e9quemment d\u00e9finis comme addictions sans substance, on cite les d\u00e9pendances aux jeux d’argent, \u00e0 la technologie, au sexe ou encore au sport. L’addiction sans substance comporte des signes similaires aux addictions \u00e0 des substances. Parmi ces sympt\u00f4mes, il y a la perte de contr\u00f4le. C’est le sympt\u00f4me le plus fr\u00e9quent. L’addict, malgr\u00e9 les difficult\u00e9s qu’il rencontre et l’effet n\u00e9gatif qu’engendre l’activit\u00e9 sur son \u00e9tant mental et physique, poursuit quand m\u00eame le comportement. Le sujet d\u00e9veloppe ainsi un d\u00e9sir incontr\u00f4lable de r\u00e9p\u00e9ter ce comportement. S’il se trouve dans l’impossibilit\u00e9 de poursuivre son habitude, il pr\u00e9sente un syndrome de sevrage. Ces conduites compulsives que le sujet ne peut pas contr\u00f4ler impactent n\u00e9gativement son comportement. En effet, elles diminuent le malaise et les tensions internes, ce qui incite \u00e0 perp\u00e9tuer le comportement en agrandissant la fr\u00e9quence de consommation et son intensit\u00e9. Ces conduites d\u00e9truisent le sujet et nuisent sa relation avec son entourage.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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